Ce texte revient sur la recherche exploratoire SUPERE-RCF concernant l'évolution du métier des acteurs de la supervision des maîtres, conduite dans plusieurs pays francophones : Burundi ; Cameroun ; Sénégal ; France. Il s’agissait de comprendre comment les technologies de l'information et de la communication (TIC) étaient perçues par les inspecteurs, les conseillers pédagogiques, les directeurs des écoles et les enseignants et comment ils envisageaient leurs usages au sein du système scolaire dans le cadre de leurs missions. En Afrique francophone, bien que les usages scolaires des TIC soient encore balbutiants, ils s’accompagnent d'espoirs d'ouverture et d'accessibilité à des ressources pour la formation. Là où la France vise des formations hybrides pour maintenir le niveau de connaissance des enseignants avec le dispositif en ligne M@gistère et des formations présentielles de proximité, les pays Africains peuvent envisager des actions de formations avec la téléphonie mobile mais regrettent que des équipements d'ordinateurs reliés à Internet ne soient pas en nombres suffisants pour initier les acteurs du système de façon massive.