Dans ce numéro spécial, il sera sans doute beaucoup question de l’intérêt constant manifesté par Hamidou Nacuzon Sall pour les technologies de l’information et de la communication (TIC). En effet, il a été un des premiers en Afrique à installer un laboratoire d’informatique et éducation, à suivre l’évolution des technologies et à communiquer son expertise dans de nombreux lieux à travers de nombreuses régions du monde.
S’il est vrai que cette préoccupation ne l’a jamais quitté, certains ignorent peut-être, ou ont oublié, que celle-ci repose sur une réflexion fondamentale sur l’évaluation de la qualité de la formation. Dans son parcours, son séjour en France à Paris Descartes a été déterminant : il y décroche une licence en philosophie, puis une thèse de 3ème cycle défendue en 1981 sur le thème « La crise de l’enseignement supérieur au Sénégal. Les fondements économiques, politiques et pédagogiques de la crise de l’enseignement au Sénégal : rapport de l’exploitation économique et de la domination culturelle ». Pendant ce séjour, une rencontre a été déterminante. Il s’agit de Lê Thank Khôï qui, avec son ouvrage « L’industrie de l’enseignement » (1967), a été à la base du développement de l’économie de l’éducation en France. Pour Hamidou Nacuzon Sall, et pour bien d’autres chercheurs, Lê Thank Khôï restera toute sa vie un maître à penser.
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