Les interactions en ligne peuvent-elles, selon les diverses formes sous lesquelles elles sont mises à l’œuvre, constituer une voie d’autoformation des enseignants débutants en stage ? À partir de témoignages que nous avons recueillis, nous proposons d’identifier quelques-uns des éléments qui ont mené et contribué à la construction d’un réseau social Facebook « fermé » d’enseignants débutants. L’origine de la création de ce groupe d’interaction en ligne, son caractère non institutionnel et « privé », mais également les formes d’interactions qui s’y produisent, sont autant d’aspects qui, sans doute, conditionneront la mise en place effective de démarches d’autoformation. Les éléments – encore relativement flous – dont nous disposons aujourd’hui, sur la réalité de ces pratiques, incitent à des explorations plus poussées sur le développement potentiel de ce phénomène, qui, plus qu’il ne le traverse, semble progressivement envahir le champ de l’éducation et, inévitablement, celui de la formation aux métiers de l’enseignement.
Could online communications, depending on the reality of their practice, open a way of self-learning for beginning primary school teachers? Based on collected evidence, we aim to identify some of the elements which led to the creation of a Facebook « closed » social network of beginning primary school teachers. The origin of this online communications implementation, its institutional and « private » properties, as well as the kind of communications it allows, are aspects that, with no doubt, will determine an effective self-learning process. The data on the reality of this practice that we are studying, although still relatively vague, underline the necessity of a deeper exploration on the potential development of this phenomenon, which, not only crosses but it rather seems to progressively overrun the education field and, unavoidably teacher education programs.